Le Centre Hospitalier Sainte-Marie est né en 1862, ce qui l’a amené à traverser les époques pour délivrer aujourd’hui, un service de psychiatrie certifié.
Par le biais des 2 grandes guerres, il est amené à évoluer dans ses activités : de l’asile à l’établissement médical adapté à la psychiatrie.

La naissance du CH : construction de l’asile

Monseigneur SOLA, évêque de Nice

 

En 1860, le Père BAL rencontre Monseigneur SOLA, évêque de Nice, en vue d’ouvrir un nouvel asile.
Les trois premières religieuses arrivent le 7 décembre 1862 et baptisent les lieux « asile Saint-Michel-la Beaume ».
L’inauguration a lieu le 8 mai 1867. Pour les Niçois, il devient « l’asile de Saint-Pons » en raison de sa proximité avec le monastère de Saint-Pons.
Plusieurs bâtiments sont construits pour répondre aux besoins. Le 3 avril 1875, un terrible incendie détruit le bâtiment principal. Il est reconstruit en 1876. Le 18 février 1944, l’Hôpital Sainte-Marie Nice est évacué pour se consacrer aux malades détenus politiques de décembre 1944 à novembre 1945.

L’après guerre : reprise de l’activité médicale

Les patients réintègrent les locaux le 1er mars 1946. À partir des années 60, de nouveaux bâtiments sont construits, donnant à l’hôpital son aspect actuel. Jusqu’en 1975, il prend en charge tous les patients du département.

La création des établissements médico-sociaux

Puis la psychiatrie s’ouvre sur la cité avec la création d’établissements médico-sociaux permettant de réorienter et de réhabiliter un grand nombre de patients. Le nombre de lits passe alors d’environ 1 400 à 800, pour atteindre actuellement 277 lits et 90 places. Depuis 1978,  année de création des intersecteurs de pédopsychiatrie, l’établissement ne prend plus en charge les enfants.